Jiburo (The Way Home)




JIBURO (le chemin de la maison)
2002 Corée du Sud
De Lee Jung-Hyang
Avec Yoo Seung-Ho,
Kim Eul-Boon









Voici l’histoire d’un amour, sans paroles et grands discours. Un récit qui rééduque nos sentiments, comme on apprend à aimer avec les gestes du cœur.



Jiburo est un pont entre deux générations (la grand mère et le petit fils) et entre deux mondes (la campagne et ses joies simples / la ville et son égoïsme matérialiste) qui n’avaient plus rien à partager, si ce n’est les liens invisibles d’un amour inconditionnel d’une grand mère pour son petit fils. Un amour désintéressé, comme il n’en existera plus jamais dans cette société.



La tendre opposition des deux univers (l’enfant et la grand-mère) nous fait sourire et nous rappelle combien les choses simples peuvent être la source de grand bonheur. Conquit, on finit même par refuser le générique de fin. Comme Sang Woo pour qui les vacances sont finies et qui va devoir quitter sa grand-mère, on aimerait tellement prolonger cette expérience si réconfortante.


Jiburo est une belle histoire, celle dont on garde un souvenir ému. Le souvenir de cette rencontre unique avec une grand mère (Kim Eul-Boon sans doute la plus célèbre et la plus vieille actrice de Corée du Sud à ce jour) qui n’avait encore jamais croisée une caméra et le monde du cinéma. Ce qui rend à l’écran cette authenticité pure dont le jeu nous a comblés et dont la réalisatrice Lee Jung-Hyang s’en émerveille encore aujourd’hui.


Au fil des jours qui suivirent la projection, je m’étais aperçu que ce film si simple, si humble et si beau, avait planté dans mon cœur une graine d’amour qui depuis ne cesse de grandir.

Ce texte provient de whispering-asia, la copie intégrale est illicite!

Aucun commentaire: